Fiona NGANDU
Pierre angulaire de la stratégie marketing et de communication de Qwincy, Fiona a évolué dans des entreprises de différents secteurs et a développé des compétences d'adaptation essentielles dans le secteur du freelancing et de la finance.
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Rejoindre le réseauDe plus en plus de personnes se tournent vers le travail indépendant. Cela représente, pour la plupart, une perspective de nouvelle carrière, une nouvelle aventure. Dans un monde du travail où les technologies sont de plus en plus présentes, le travail à distance se démocratise. L’INSEE estime qu’en 2030 le nombre de travailleurs indépendants, en France sera de 1,54 millions. Cela correspond à une augmentation de 57,7% par rapport à 2019 où la France comptait environ 1 million de freelances. L’Europe comptabilise actuellement 6 millions de freelances hautement qualifiés, selon Eurostat. Nous vous expliquons pourquoi.
Quel est le profil des freelances hautement qualifiés ?
En 2021 en Europe, selon une étude menée par le Boston Consulting Group (BCG), 95% des indépendants possèdent entre 5 à 9 ans d’expérience dans le salariat. Le choix de l’indépendance est le plus souvent le fruit d’une reconversion professionnelle plus qu’un premier choix de carrière. Les secteurs d’activités des freelances sont assez variés. Néanmoins, 80% travaillent dans le secteur de la technologie, du marketing/communication ou de la finance.
Selon l’étude menée par Freelance.com, deux freelances sur trois sont des hommes. Seulement 2% des freelances ont entre 15 et 24 ans, 46% d’entre eux ont entre 25 et 44 ans, 52% ont plus de 45 ans. On constate, également, que les freelances sont majoritairement diplômés d’études supérieures avec 52% titulaires d’un BAC +5 et 24,6% d’au moins un BAC +3.
Quelles sont les principales motivations des travailleurs indépendants ?
Besoin d’indépendance
L’étude menée en 2021 par le BCG dévoile que 95% des freelances, ont quitté le salariat en quête d’indépendance. Guidés par une envie d’autonomie et de s’affranchir des contraintes hiérarchiques en entreprise. Mais aussi l’envie de travailler selon les modalités qu’ils ont définies (tarifs, horaires, etc.) ainsi que le besoin de se challenger et de se fixer des objectifs.
Besoin de flexibilité
Selon cette même étude, 83% disent avoir été attirés par la flexibilité du travail en freelance. L’indépendance permet d’aménager leur temps de travail comme ils le souhaitent, mais aussi de travailler n’importe où (chez soi, chez le client, dans un espace de coworking…). Cela leur permet de mettre en place leur propre organisation de travail et de ne pas tomber dans la routine !
Évolution du rapport au monde du travail
Le freelancing fait de plus en plus envie. La CFDT constate qu’en 2017, 75% des salariés sont en quête d’autonomie et 36% ont la volonté de créer leur entreprise. Cet attrait pour l’entrepreneuriat, explique la montée des inscriptions sur les plateformes de mise en relation de freelance comme Qwincy. Il y a également, une évolution du rapport au travail avec le phénomène de la grande démission. Selon une étude de 2017 de Credoc, 45% des 18-24 ans estiment que travailler à son compte est une « situation plus enviable » que le salariat. Prônant la recherche d’équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Quels sont les contraintes auxquelles font face les freelances ?
Instabilité de l’emploi
En effet, il faut être capable de trouver des missions régulièrement. Bien que la possibilité de choisir ses contrats et missions soit une des première raisons de devenir freelance, on peut finir par accepter des contrats par nécessité et non plus par choix.
Instabilité financière
Les revenus d’un freelance dépendent de ses contrats et peuvent être difficile à prévoir d’une période à l’autre. Raison pour laquelle, les banques et propriétaires font moins confiance aux freelances qu’aux salariés avec un revenu fixe et une situation plus stable.
Moins d’avantages sociaux
Un freelance ne cotise pas pour son chômage, il n’a pas non plus de congés payés et possède une couverture sociale moindre en cas de maladie et/ou besoin de traitement. Il faut donc être en capacité de palier ce manque, avec des assurances complémentaires par exemple.
Formation professionnelle et prospection constante
Il faut être capable de développer ses compétences et rester opérationnel sur tous les outils. Être un bon commercial pour savoir se vendre. Constamment chercher à développer son carnet d’adresses. Tout cela demande généralement plusieurs années d’expériences, et une bonne connaissance de son marché.
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Cet article vous est proposé par Qwincy, plateforme de mise en relation entre entreprises et experts indépendants freelances spécialisés dans l’univers de la finance, de la comptabilité. Besoin d’une expertise en freelance ? Faites appel aux experts Qwincy ou rejoignez la communauté de consultants indépendants.
Marie dupont
Vice-président chargé du développement économique à la communauté d'agglomération de Cambrai
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