L’entrepreneuriat, est un facteur de création de valeur indéniable pour l’économie. Consciente de ces enjeux, l’Union Européenne cherche à favoriser l’entrepreneuriat des femmes et met en place depuis une vingtaine d’années, une série d’actions.
C’est ainsi, qu’en 2000, l’Union Européenne a lancé le WES un réseau de promotion de l’entrepreneuriat féminin, qui réunit 31 pays européens. Le but de ce réseau, fournir des contacts et accompagner les femmes, dans les bonnes pratiques de l’entrepreneuriat.
En 2008, le Commission Européenne vote le Small Business Act, dont l’une des mesures phares est la mise en place d’un réseau 100% féminin d’entrepreneures.
Depuis d’autres projets, ont vu le jour, comme le projet FAME, Femmes ambassadrices de l’entrepreneuriat au féminin, en 2009. Ou plus récemment la tenue du premier sommet dédié à l’entrepreneuriat féminin, le 8 Mars 2022 (date de la Journée Internationale des Droits des Femmes).
En France, force est de constater que les femmes se lancent moins souvent que les hommes dans l’entrepreneuriat. Avec seulement 30% d’entre elles qui sont entrepreneures. Tendance qui ne s’observe pas dans tous les pays. Selon le rapport 2015-2016 du Global Entrepreneurship Monitor, dans certains pays, le taux d’entrepreneuriat des femmes est égal ou supérieur à celui des hommes, comme au Vietnam, aux Philippines, en Thaïlande, Malaisie, Pérou et Indonésie.
Si on se penche, sur les secteurs dans lesquels se lancent les femmes, en France, les stéréotypes liés au genre persistent. Seulement 10% des entreprises créées dans la technologie et l’innovation appartenaient à des femmes, en 2019, domaines généralement associés à un univers plus masculin. Les femme, étant bien plus présentes dans le secteur social, des services aux particuliers et du commerce.
Selon une étude de l’INSEE de 2018, les hommes comme les femmes se lancent principalement dans l’entrepreneuriat, pour plus d’autonomie et d’indépendance. Cette motivation a d’autant plus de sens pour les femmes qui voient l’entrepreneuriat comme une opportunité d’émancipation ((Rindova et al., 2009).
Cependant, les recherches montrent que là où les hommes saisissent principalement une opportunité du marché pour créer leur entreprise et sont motivés par l’argent. Les femmes, au contraire, deviennent entrepreneures par passion, l’argent n’ayant que peu de poids dans leur décision.
Enfin, selon un sondage d’OpinionWay en 2012, 69 % des françaises considèrent que “la création d’entreprise constitue une voie professionnelle plus épanouissante que le salariat”. De manière, globale ce sont les mêmes motivations que les freelances, dont le nombre est en constante évolution.
Céline Lazorthes, dirigeante du groupe Leetchi fondé en 2009 dont le chiffre d’affaires s’élève à 13,2 millions d’euros en 2020. Leetchi est un site de référence lorsque l’on cherche à réaliser une cagnotte numérique. Le site internet est disponible dans 150 pays.
Catherine Barba, entrepreneure et experte en commerce électronique. Détentrice de plusieurs distinctions, a fondé plusieurs entreprises comme Cashstore en 2004, le Lab e-commerce en 2010, Pepslab en 2015. Véritable Business Angel, elle investit également dans des start-up innovantes comme Leetchi ou encore French Web. En 2017, Catherine Barba entre au conseil d’administration de Renault. Enfin, en 2021 elle fonde sa propre école, Envi. En collaboration avec Carine Malausséna, Charlotte de Charentenay et Rachel Lesage, des femmes tout aussi talentueuses. Leur but ? Aider les freelances à se lancer et leur apprendre comment développer leur activité.
Arbia Smiti a lancé début 2020 Rosaly, une fintech socialement responsable. Sa mission, améliorer le bien-être financier des salariés en leur permettant d’accéder à un acompte sur salaire. Elle est aussi la fondatrice de Carnet de Mode en 2010, une place de marché pour jeunes créateurs, elle vend l’entreprise en 2017.
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