La finance verte vise à soutenir les pratiques commerciales qui contribuent à une économie durable et ont un impact favorable sur l’environnement en favorisant :
Souvent associés à des critères d’investissement socialement responsable (ISR) ou environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), les investissements de la finance verte se concentrent ainsi sur des entreprises ou des projets engagés dans la conservation des ressources naturelles, la réduction de la pollution ou d’autres pratiques commerciales respectueuses de l’environnement.
Les investisseurs peuvent soutenir les initiatives vertes en achetant des fonds communs de placement verts, des fonds indiciels verts, des FNB (ETF) verts, des obligations vertes ou en détenant des actions dans des sociétés respectueuses de l’environnement.
Les investissements sont intégralement verts lorsqu’ils sont dirigés vers des entreprises qui tirent la totalité ou la majeure partie de leurs revenus d’activités commerciales éco-responsables. Ils peuvent également concerner des entreprises liées à d’autres secteurs d’activité mais qui prennent des initiatives en faveur du développement durable ou lancent de nouvelles lignes de produits verts.
De plus, le statut d’ «entreprise à mission» a été créé en 2019 en France par la loi PACTE sur la croissance et la transformation des entreprises. Cette loi permet aux entreprises à mission de se donner statutairement une finalité d’ordre social ou environnemental en plus du but lucratif. Entre 2020 et 2021 leur nombre a quadruplé, passant à 250 et elles représentent 500 000 emplois.
Il est prouvé que l’investissement vert rivalise de plus en plus avec les rendements d’actifs plus traditionnels car les entreprises responsables paraissent plus fiables dans la durée.
Il existe de nombreux moyens pour les entreprises d’œuvrer à l’amélioration de l’environnement. Certaines entreprises vertes sont engagées dans la recherche sur les énergies renouvelables ou dans le développement d’alternatives écologiques aux plastiques et autres matériaux. D’autres peuvent chercher à réduire la pollution ou différents impacts environnementaux de leurs lignes de production.
De la même façon, certains investisseurs ne se mobiliseront que sur des sujets « 100% verts » comme les carburants renouvelables et les technologies d’économie d’énergie. D’autres seront moins intransigeants et s’intéresseront également aux entreprises qui ont de bonnes pratiques commerciales en matière d’utilisation des ressources naturelles et de gestion des déchets, tout en tirant leurs revenus principaux d’autres sources.
Mais attention : les entreprises qui déclarent s’engager pour l’environnement doivent être capables de le prouver concrètement pour attirer des investisseurs de plus en plus exigeants.
Les principaux investissements verts concernent les énergies renouvelables, c’est-à-dire toutes les sources d’énergie qui n’utilisent pas de combustibles fossiles pour chauffer nos maisons ou faire fonctionner nos industries.
Durant la COP 26, Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, Erikki Liikanen, président du conseil d’administration de l’International Financial Reporting Standards Foundation (Fondation IFRS), a annoncé l’ouverture de l’International Sustainability Standards Board (ISSB), nouvelle organisation internationale responsable d’établir les normes extra-financières pour l’ensemble des entreprises à l’échelle mondiale.
C’est Emmanuel Faber, ex-patron de Danone, qui prend la tête de cette nouvelle organisation internationale. Son objectif est de “reconnecter la finance mondiale avec les besoins économiques, écologiques et sociaux de notre époque” et “proposer et mettre en place des normes, sur le climat par exemple, avec un agenda court”. Il annonce que la première norme sur le climat sera disponible fin 2022, “de façon à ce qu’on rentre ça véritablement dans le logiciel de l’économie et des marchés financiers”. Le but de ces nouvelles normes est de permettre la création d’un langage commun, qui aidera sur le long terme la résolution du changement climatique et d’autres problématiques sociales. Ce langage commun permettra de lutter contre le greenwashing qui “paralyse tout le monde” et encourage l’inaction. Pour lui cette pratique “est d’autant plus grave que ça freine cette transition dont l’économie a absolument besoin.”
La finance verte est devenue en quelques années bien plus qu’un sujet à la mode. Elle est considérée aujourd’hui comme une véritable opportunité, encouragée par les petits épargnants qui veulent contribuer à améliorer l’environnement et les grands investisseurs qui y voient une source de rentabilité fiable à long terme.
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