La génération Z, est en train de redéfinir les normes et les attentes en matière de travail. Avec leur approche novatrice, leur relation naturelle avec la technologie et leur désir de liberté et d’autonomie, les membres de la génération Z ont une vision du travail qui diffère considérablement de celle de leurs prédécesseurs. Ils apportent, finalement, de nouvelles perspectives au monde du travail !
La génération Z, lie fortement sa motivation professionnelle au sens qu’elle peut trouver dans son travail. La réalisation personnelle et la recherche de sens sont au cœur de leurs priorités professionnelles. Ils recherchent avant tout des emplois qui leur permettent de s’épanouir, de développer leurs compétences et à avoir un impact positif sur la société. Ils sont en quête de sens et veulent aligner leurs valeurs avec celles de leur employeur. Ce qui peut parfois créer un écart générationnel avec certaines entreprises. Parfois considérée comme difficile, cette génération est plutôt guidée par ses valeurs et aspirations.
Il n’est pas rare de voir par exemple, des postes avec une rémunération attractive ne pas être pourvus. Car selon une étude menée par Deloitte(1) : la génération Z est davantage prête que les autres à accepter un salaire moins élevé pour un travail porteur de sens. Et ils privilégient davantage la transparence que les autres générations car ils veulent s’assurer que l’entreprise leur correspond véritablement.
Ayant grandi sur fond d’incertitudes économiques et de conscience sociale et environnemental, les Z considèrent que les modèles des générations précédentes en termes de travail ne sont plus du tout adaptés au monde actuel. Au-delà de la reconnaissance liée aux résultats et à l’investissement dans le travail, ce sont désormais la reconnaissance existentielle – elle reconnaît le salarié comme personne humaine et comme individu avant tout – et la reconnaissance intégrative – qui se manifeste par la volonté de contribuer à la transformation de l’entreprise et à la conduite du changement – qui priment.
Cette importance toujours croissante de l’individu se manifeste également dans le désir de la génération Z de s’accomplir, non pas uniquement dans le travail mais dans la vie en général. L’accomplissement au travail ne suffit donc plus et se retrouve subordonné à l’accomplissement personnel. Ainsi, 73 % de la génération Z souhaitent que l’entreprise leur permette d’organiser eux-mêmes leurs horaires de travail et un Z sur deux souhaite également pouvoir travailler selon ses propres méthodes. Ils ont un rapport plus hybride au monde du travail.
Malgré le fait que le CDI représente encore 88%(2) des contrats de travail en France, les formes de travail plus flexibles attirent davantage les jeunes générations. Avec leurs aspirations à l’autonomie et à la flexibilité, il n’est pas surprenant de constater que la génération Z est de plus en plus attirée par le freelancing.
Nombreux sont ceux qui cherchent à être leurs propres patrons, à avoir le contrôle sur leurs projets et à travailler sur des missions qui les passionnent. 45%(3) de la Gen Z penche pour l’auto-entreprenariat, contre 27% pour la génération d’avant, les Millenials.
C’est en quelque sorte la soif de liberté et la recherche de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle qui poussent ces jeunes vers le freelancing. Ce dernier offrant également la possibilité de travailler sur une variété de projets, d’acquérir de l’expérience diversifiée et de développer leurs compétences de manière indépendante. Car lorsqu’on leur demande quelles seront les sources d’apprentissage dans 10 ans, ils ne sont que 7,5% à répondre les études. Pour la simple et bonne raison qu’avoir un diplôme n’apparaît pas à leurs yeux comme un gage de réussite ni le nombre d’années d’expérience du reste. Pour eux ce qui compte c’est sa capacité à allier performance, créativité, qualité et rapidité de travail. Digital natives, ils se voient comme le premier acteur de leur formation, via des MOOC, des tutoriels et ce, de manière continue, tout au long de leur vie.
Comme indiqué précédemment, ils évoluent dans un monde incertain dans lequel il est plus difficile de se projeter sur le long terme. C’est la raison pour laquelle 44% (1) des Z ne savent pas s’ils souhaitent exercer le même métier toute leur vie. Ils se projettent davantage dans des missions et privilégient le mode projet. Ils souhaitent toujours collaborer avec des entreprises mais plus forcément en interne. Avec une responsabilisation totale des individus, les sociétés risquent de s’effacer et de laisser place à l’individu entrepreneur.
Face aux aspirations uniques de la génération Z, les entreprises doivent s’adapter pour attirer et retenir ces talents prometteurs. Les structures hiérarchiques rigides cèdent la place à des environnements de travail plus collaboratifs et inclusifs. Le management traditionnel s’est trouvé très éprouvé ces dernières années. La génération Z aurait un rapport différent à l’autorité car elle peut puiser ses sources d’informations et de formations sur internet notamment. Il devient donc plus difficile d’incarner cette figure de leader par l’information et la connaissance. La génération Z attend un management structurant et psychologique davantage que technique. Le manager d’aujourd’hui n’est pas nécessairement meilleur techniquement, en revanche, c’est celui qui offre le bon environnement de travail pour accompagner ses collaborateurs dans le développement de leurs compétences.
Les entreprises qui s’adaptent en fonction de l’arrivée des générations sur le marché du travail, intègrent désormais des horaires flexibles, des politiques de télétravail et des opportunités de développement professionnel personnalisées pour répondre aux besoins de la génération Z. Elles reconnaissent également l’importance de la responsabilité sociale des entreprises, en alignant leurs valeurs avec celles des différentes générations.
La génération Z apporte une nouvelle perspective au monde du travail, bousculant les modèles établis et poussant à l’innovation. Leur désir d’autonomie, de flexibilité et de sens dans leur travail conduit à une augmentation significative du freelancing. En prenant pleine conscience de cette nouvelle réalité, les entreprises peuvent non seulement attirer et retenir les talents de la génération Z, mais aussi tirer parti de leurs compétences uniques et de leur capacité à innover. Le freelancing est devenu un choix de carrière privilégié pour la génération Z, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour les entreprises et les professionnels indépendants dans un monde en constante évolution.
Pour en savoir plus sur nos solutions ou discuter de vos besoins spécifiques, n’hésitez pas à remplir notre formulaire de contact. Si vous préférez parler directement à un expert, vous pouvez également prendre un rendez-vous.
(1) Selon l’étude “Comprendre la génération Z au travail”, 2018
(2) Selon un rapport de la DARES (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques)
(3) Selon une étude du CREDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie)