Il s’agit d’une question stratégique que se posent la plupart des freelances. On trouve désormais autant de consultants indépendants qui font le choix. dese spécialiser dans un domaine particulier que de freelances multi-compétences, capables d’offrir un large panel de prestations. Il est donc légitime de se demander s’il vaut mieux être spécialiste ou polyvalent?
De nombreux auto-entrepreuneurs sont poussés à se spécialiser car cela représente un avantage non négligeable. En effet, en tant que spécialiste, on peut pratiquer des tarifs plus élevés car l’expertise est plus poussée. Être spécialiste, c’est répondre à des demandes précises, tout en étant moins confronté aux problématiques de la concurrence, car on est plus facilement reconnu pour ses compétences bien précises.
Il n’y a pas qu’une seule manière de se spécialiser. Un freelance peut se concentrer sur une compétence-clé et les connaissances qu’elle suppose. C’est par exemple le cas d’un consultant en finance, qui va se spécialiser dans le management de transition dans le cadre d’opération de transformation de la fonction finance. Mais cela peut aussi être un consultant qui se spécialise dans un domaine particulier. Un consolideur par exemple, expert des normes IFRS 9 et 13, qui ne travaille qu’avec les établissements bancaires. Dans les deux cas, il s’agit bien d’une spécialisation. Mais elles n’ouvrent pas les mêmes portes et ne supposent pas forcément les mêmes compétences.
Avant de se spécialiser il faut tout de même se poser certaines questions : Dans quel domaine suis-je expert? Quel est le profil type de mes clients? Quelles sont les principales forces de mes expériences passées? Quelle est ma proposition de valeur ? Qu’est-ce qui différencie mon offre ?… Les réponses à toutes ses questions vont vous permettre de définir votre spécialisation et vous donner les outils pour devenir le référent du domaine.
En tant que généraliste, on s’ouvre à une clientèle plus large, mais on prend le risque d’avoir une image moins qualitative sur certains sujets, ou de se disperser. Cependant certains métiers induisent d’avoir un champ d’expertise plus large afin d’être capable de répondre aux diverses besoin des clients.
Certaines personnes aiment se challenger et ne veulent pas tomber dans la routine, nous leur conseillons dans ces conditions de se diversifier. Il faut cependant être capable de mettre en avant des compétences solides et cohérentes et avoir une gestion de projet rigoureuse.
Si choisir entre spécialisation et diversification reste une question difficile, la solution varie en fonction des métiers, de son profil et de ses objectifs. Être généraliste peut parfaitement convenir à un freelance de nature active et très organisée, qui souhaite échapper à la monotonie. De la même façon, une personne consciencieuse et persévérante pourra chercher à se challenger dans un domaine plus spécifique.
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