Après le phénomène de la grande démission de ce début d’année. Un autre phénomène de société fait son apparition et vient bouleverser à nouveau le schéma classique du monde du travail, l’exode urbain, appelé aussi, la grande évasion. Ce phénomène est d’autant plus visible chez les freelances.
En effet depuis le début de l’année, 200 000(1) Franciliens ont quitté la région parisienne pour s’installer en province. Mais qu’est ce qui explique cet exode ? Notamment chez les freelances.
Depuis la pandémie de covid-19, 35%(1) des franciliens ont exprimé leur souhait de quitter les grandes villes. Un exode urbain guidé par le souhait de vivre dans un environnement plus calme et plus serein. En effet les grandes villes souvent surpeuplées sont de plus en plus synonymes de stress et d’une qualité de vie en baisse.
Facilité par la flexibilité de leur travail, de nombreux freelances font le choix de quitter les grandes villes pour des zones plus rurales qui s’adaptent parfaitement à leur mode de travail. Rappelons que 63%(2) de ces travailleurs se sont tournés vers le freelancing afin de pouvoir choisir leur lieu de travail.
La révolution digitale favorise le télétravail et le travail nomade. Travailler à distance, depuis la pandémie de covid-19 n’est plus une difficulté. 65%(2) des freelances sont majoritairement en télétravail.
Ce phénomène est d’autant plus visible chez les freelances dans l’IT. La production intellectuelle (ou cognitive) n’étant pas dépendante des infrastructures matérielles. Plusieurs entreprises dans la technologie et le numérique ont également sauté le pas et quitté les métropoles. Elles se sont regroupées dans des zones semi-rurales, où les locaux sont plus abordables et les espaces plus grands. Ce regroupement permet de créer de nouvelles zones de développement économique et attire les freelances vers des zones plus vertes. Des espaces de coworking s’y développent, 46%(1) de ces espaces se situe en dehors des grandes villes, notamment dans le Cantal ou la Loire. Il s’agit d’un cercle vertueux, où un tout nouvel écosystème péri-rural se créé.
Le phénomène d’exode urbain des freelances est tout de même à nuancer. Les freelances restent soumis à l’offre de travail, les missions nécessitent 30%(2) de présence au bureau en moyenne. Ce qui les poussent à déménager principalement, près de centres d’activités.
Bordeaux demeure depuis plusieurs années, en tête des villes d’accueil préférées des franciliens (58%), devant Lyon et Nantes (41%), suivies de Toulouse (30%) et Montpellier (28%). Concernant spécifiquement les freelances, on retrouve, plus ou moins, cette même dynamique migratoire :
Les entreprises tout comme les freelances doivent s’adapter à ce nouveau paradigme, où le contact humain peut se perdre dans cette ère digitalisée. Ils ne doivent pas hésiter à s’appuyer sur l’expertise de plateforme de mise en relation comme Qwincy pour répondre à leurs besoins. Du côté de l’entreprise, cela leur permet de trouver le candidat idéal avec les compétences requises. Ce qui représente également un gain de temps pour les services RH qui ont encore du mal à adapter leur méthode de recrutement aux spécificités du freelancing. Et du côté des freelances, cela leur permet de trouver une mission qui répond à leurs critères.
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(1) Études Malakoff sur le télétravail 2019
(2) Études BCG/Malt 2021